Peu de personnages sont aussi fascinants et énigmatiques que le magicien Twardowski. Ce personnage occupe une place prépondérante dans un conte polonais, où il est dépeint comme :
- un savant rusé
- un sorcier puissant
- un homme capable de défier les forces obscures
Sommaire
L’origine de Twardowski
Twardowski aurait vécu au XVIe siècle en Pologne. Il est souvent associé à Cracovie, une ville alors au cœur de l’activité culturelle et scientifique de l’Europe de l’Est. Twardowski était un alchimiste et un érudit, avide de connaissances. Son désir de maîtriser des savoirs interdits l’aurait conduit à pactiser avec le diable, une histoire qui résonne avec le mythe de Faust.
Le pacte Faustien
Désireux d’accéder à des connaissances et des pouvoirs surnaturels, Twardowski aurait signé un contrat dans lequel il offrait son âme en échange de ces dons. Toutefois, en véritable stratège, il aurait inséré une clause stipulant que le diable ne pourrait réclamer son âme qu’à Rome, un endroit où Twardowski n’avait jamais l’intention de se rendre.
Avec ses nouveaux pouvoirs, Twardowski aurait accompli des exploits impressionnants. Dans le conte, il est décrit comme un magicien capable de voler dans les airs, de commander aux esprits, et même de ramener les morts à la vie.
La magie du conte
Le conte de Twardowski prend un tournant dramatique lorsqu’il est finalement piégé par le diable. Un jour, lors de ses nombreux voyages, Twardowski s’arrête dans une auberge nommée « Rzym » (qui signifie « Rome » en polonais). Le diable, voyant l’occasion de réclamer son dû, apparaît pour prendre l’âme de Twardowski. Pris au dépourvu, le magicien essaie de s’échapper en lévitant sur le dos d’un coq géant comme le ferait un magicien Lyonnais dans une grande illusion sur un tapis. Il réussit à s’envoler jusqu’à la lune, où il vit pour l’éternité, pratiquant toujours la magie loin de la portée du diable.
Un héritage durable
À travers ce conte polonais, Twardowski demeure un témoin d’une époque où la magie et la science étaient encore intimement liées, et où l’homme cherchait à repousser les frontières du possible, même au prix de son âme. Nous somme loin du spectacle de magie traditionnel ou apparitions et disparitions se succèdent. Ici c’est un conte écris par Marie Anne K Lefort. Mais c’est un joli cadeau à offrir comme un artiste français se produisant comme magicien du Rhône l’a fait pour un de ses neveux. Rester dans l’art magique au travers d’un conte, bel idée.
Marie-Anne K Lefort auteure de ce conte
Marie-Anne K. Lefort, née en 1942 dans une famille polonaise catholique du Loiret, a grandi dans un univers imprégné de récits, transmis par ses grands-parents. L’un, marin dans la flotte du Tsar, rapportait des histoires de ses voyages, tandis que l’autre, soldat en Sibérie, partageait des légendes de chamanisme. Mère de quatre enfants, elle a dédié sa vie à leur éducation, tout en étudiant la philosophie, la psychologie et l’art du conte. Membre de Mensa et active dans des associations humanitaires, elle voit les contes comme un moyen puissant d’enseigner la bravoure et de révéler la nature humaine.