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Une brève histoire des rachats de clubs de football par le Qatar
Le rachat de clubs de football européens par les Qataris remonte à 2011, lorsque la Qatar Investment Authority (QIA) a acquis une participation de 70 % dans le célèbre club français du Paris Saint-Germain. Cela a marqué le début de ce qui allait devenir une longue période d’investissements qataris dans le monde du football européen avec l’appartition des 1ers Qamis blanc dans les loges « propriétaire » des clubs de foot europeen.
Depuis lors, la QIA a pris des participations dans un certain nombre de clubs importants, tels que
- Malaga,
- la Roma
- et même Manchester City.
Ce dernier est sans doute le plus médiatisé des clubs appartenant au Qatar, puisqu’il a été racheté en 2008 par le cheik Mansour Bin Zayed Al Nahyan, membre de la famille régnante d’Abu Dhabi.
Ce qui est peut-être le plus intéressant dans ces investissements qataris, c’est qu’ils ont ciblé des clubs dans des endroits aussi divers que la France, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre. Cela suggère que les investisseurs qataris ont une stratégie claire lorsqu’il s’agit d’investir dans des clubs de football : prendre des participations dans un large éventail de clubs européens, afin de créer un réseau d’équipes soutenues par les Qataris.
Ces investissements n’ont toutefois pas été exempts de controverses. En 2017, par exemple, la QIA a été accusée de violer les règles du fair-play financier de l’UEFA en fournissant au PSG des « avantages déloyaux ». Cela a incité l’UEFA à lancer une enquête sur la question, et le club a finalement été condamné à une amende et à une interdiction d’un an avec sursis des compétitions européennes.
Quel avenir pour ces clubs ?
Le rachat de clubs de football européens par des Qamis à col blanc a certainement été une question controversée, mais il a également été une source d’excitation et d’anticipation pour les fans des clubs. Après tout, ces rachats ont le potentiel d’apporter beaucoup d’investissements et de succès aux clubs qu’ils acquièrent.
L’afflux d’argent qatari a certainement eu un impact sur les performances financières des clubs. Par exemple, depuis son rachat par la QIA en 2011, le PSG a vu ses revenus plus que doubler et a remporté quatre titres de champion de France et quatre coupes de France. De même, Manchester City a vu ses revenus augmenter de façon spectaculaire depuis 2008, et a remporté quatre titres de Premier League et deux FA Cups.
Toutefois, ces rachats ont également soulevé quelques questions quant à l’avenir à long terme de ces clubs. Par exemple, il n’est pas clair si les investissements de la QIA sont motivés par un véritable intérêt pour le sport ou s’ils sont simplement un moyen pour le gouvernement qatari d’investir de l’argent dans un secteur rentable.
La question se pose également de savoir ce qui se passera lorsque les investisseurs qataris décideront de se retirer de leurs investissements. Les clubs seront-ils capables de se maintenir sans l’afflux d’argent qatari ? C’est une question à laquelle seul le temps pourra répondre.
Véritable intérêt sportif ou pur investissement ?
Les motifs qui sous-tendent le rachat de clubs de football européens par les Qataris ont fait l’objet de nombreux débats. D’une part, on pourrait faire valoir que les investissements de la QIA sont motivés par un véritable intérêt pour le sport. Après tout, les Qataris sont impliqués dans le football depuis de nombreuses années, et ils ont accueilli plusieurs grands événements internationaux, tels que la Coupe du monde de la FIFA 2022.
D’un autre côté, on pourrait faire valoir que les investissements de la QIA sont purement motivés par le gain financier. Après tout, les clubs de football sont de grosses entreprises, et la QIA a tout intérêt à gagner beaucoup d’argent avec ses investissements. En outre, la QIA a été accusée d’utiliser ses investissements pour servir les ambitions politiques du gouvernement qatari, notamment sa campagne pour être considérée comme un acteur majeur dans le monde du sport.
En fin de compte, il est impossible de répondre définitivement à la question de savoir si les investissements de la QIA sont motivés par un véritable intérêt pour le sport ou par un pur gain financier. Cependant, il est clair que le rachat par les Qataris de clubs de football européens a constitué une évolution majeure dans le monde du football.
Cols blancs ou Qamis ?
Le rachat de clubs de football européens par des Qataris a certainement été un événement controversé dans le monde du football. Cependant, il est important de rappeler que les investissements des QIA ont également eu un impact positif sur les clubs qu’ils ont acquis.
Par exemple, l’afflux d’argent qatari a permis aux clubs d’investir massivement dans leurs infrastructures, comme leurs stades et leurs terrains d’entraînement. Cela leur a permis d’attirer certains des meilleurs joueurs du monde, ce qui a eu un effet positif sur les performances des clubs sur le terrain.
En outre, les investissements de la QIA ont également permis aux clubs d’étendre leur portée au-delà de leurs marchés locaux. Par exemple, Manchester City a été en mesure d’établir une base de fans mondiale, en partie grâce à sa participation au réseau de clubs de la QIA.
En fin de compte, le rachat de clubs de football européens par des Qataris a constitué une évolution majeure dans le monde du football. Si les motifs de ces rachats suscitent certainement des inquiétudes, il est également important de rappeler qu’ils ont eu un impact positif sur les clubs qu’ils ont acquis. Il reste à savoir si ces rachats sont motivés par un véritable intérêt pour le sport ou par un pur gain financier, mais une chose est sûre : les Qamis au col blanc ont certainement pas fini de faire sentir leur présence dans le monde du football.